Tu as peut-être déjà trouvé ton idée et tu as décidé de la concrétiser. Ou bien c’est encore au stade du rêve mais tu veux vraiment participer à la transition de notre société vers un fonctionnement plus en lien avec les êtres humains?
Bravo !
Beaucoup de personnes rêvent de faire cela mais peu finalement le mettent en œuvre.
Les femmes que je rencontre dans mon travail de coach sont souvent perfectionnistes, inventives, hypersensibles. La paperasse peut les effrayer tout autant que l’aspect financier.
Elles ont envie de vivre leur rêve mais n’osent pas toujours aller jusqu’au bout, faute de s’être bien entourées et de s’être posé les bonnes questions. C’est ainsi que je fonctionnais auparavant quand j’étais enseignante et aussi quand j’ai dirigé une école associative (j’en ai parlé dans un autre article si ça t’intéresse).
Ou alors, elles ont tellement d’idées que c’est difficile pour elles de s’en tenir à une seule. Comme si cela signifiait qu’elles abandonnaient les autres.
C’est pourtant nécessaire afin de ne pas s’éparpiller ni s’épuiser (ce que j’ai fait pendant longtemps!).
Je suis ravie que ces femmes portent ces rêves en elles et que tu sois l’une d’entre elles ! A travers cet article et mon travail de coach intuitive, je veux soutenir toutes celles qui veulent sortir des sentiers battus et trouver leur juste place dans le monde de l’éducation. Je ne peux pas t’aider sur les aspects administratifs de ton projet mais te soutenir dans ton ancrage à ton environnement, ton « écosystème » et tes propres valeurs afin d’asseoir ton projet sur des bases saines.
Tu vas me dire que tout est bien réfléchi, et je n’en doute pas car pour se lancer dans ce genre d’initiatives alternatives, il est nécessaire d’avoir à la fois la tête dans les étoiles et les pieds sur terre.
Ce que je te propose, c’est de prendre un autre temps de réflexion pour mettre en oeuvre cet adage
« Seule, on va plus vite ; ensemble, on va plus loin » !
1. Observer et agir
Le fait de coupler observation et action va te permettre de créer quelque chose qui réponde vraiment à un besoin et à naviguer entre les erreurs qui ont fait chavirer les autres.
C’est d’autant plus nécessaire quand tu veux modifier une organisation existante et que tu vas rencontrer des résistances au changement. On va peut-être te dire « on a déjà essayé ça et cela n’a pas marché! ».
Je te suggère de bien examiner ce qui a été fait exactement et de tenter de trouver les raisons pour lesquelles le projet a échoué. Tu trouveras sûrement plein de gens ravis de t’expliquer cela mais tu peux aussi demander directement aux personnes concernées. Elles seront certainement ravies de partager avec toi leur expérience et leurs erreurs.
Quant à l’action, il s’agit de te lancer même si ton projet n’est pas « bétonné » ni tout à fait « ficelé »: si tu restes dans le monde des idées, ton projet restera sur le papier. Or, n’a-t’il pas vocation à se concrétiser, même imparfaitement?
Appliquer les principes de la permaculture aux organisations humaines c’est garantir que ton projet sera résilient face aux vents contraires .
La permaculture s’est d’abord appliquée à la production de nourriture pour devenir bien plus que cela : une philosophie des organisations humaines résilientes et complexes . Je me suis d’ailleurs inspirée de cette école de pensée pour créer un cours en ligne « 12 jours pour diminuer ton stress » car je suis persuadée que le développement personnel se fait en lien avec le développement collectif.
De tous les principes de la permaculture, le 1er, « Observer et agir » me semble le plus essentiel pour t’assurer stabilité et dynamisme. Il signifie qu’il est nécessaire d’avoir un pied bien ancré dans l’observation, la réflexion et un autre dans l’action. Si tu oublies l’un au profit de l’autre, tu vas avancer à croche-pieds…et finir par tomber.
2. Se centrer sur l’humain et sur l’innovation
Ici, c’est le Design thinking, la pensée créative, qui peut t’aider à réaliser un projet vraiment en lien avec l’écosystème dans lequel il va s’insérer. Je pense notamment à ses futurs utilisateurs mais aussi à la mairie, aux entreprises, aux voisins, aux enfants ou ados qui, tous, seront des éléments de cet écosystème.
Ainsi, faire une enquête de terrain auprès des personnes qui pourraient bénéficier de ton projet sera une des premières choses à faire. Que souhaitent-elles ? De quoi ont-elles besoin ?
Qu’est-ce qui existe déjà et que manque-t’il dans ton environnement ? Tu seras peut-être surprise des réponses!
Le Design thinking se centre sur l’humain et sur l’innovation.
- Sur l’humain, ce qui demande de développer ton empathie en te mettant à la place des autres et ce, même après que ton projet ait démarré. L’expérience des personnes et des collectivités autour de toi gagne à être entendue tout au long du projet afin d’en faire quelque chose qui réponde véritablement à leurs besoins. Pour cela, il faut que tu acceptes d’en parler autour de toi, d’écouter les avis et de ne pas porter le projet uniquement sur tes épaules mais d’en faire un projet collectif.
- Sur l’innovation dans le sens où un projet n’est pas figé dans le marbre ; pour être pérenne, il doit sans cesse s’adapter aux circonstances extérieures qui arriveront tôt ou tard pour le faire bouger. On peut soit attendre ces circonstances et les appeler crises, soit les anticiper et faire d’elles des moyens d’innover.
Quand ton projet a besoin d’améliorations, c’est tout à fait naturel et ça ne doit pas te faire sentir nulle ou te faire remettre en question ton rêve. Il s’agit juste d’accepter le droit à l’erreur de toute idée (et de toute personne !).
Ainsi, en plusieurs étapes non linéaires et sur le modèle des prototypes d’objets, la méthode du design thinking se veut vraiment empirique en procédant par essais et erreurs, allers-retours. Tout cela permettra la pérennité de ton projet.
3. Développer ton intelligence émotionnelle
L’intelligence émotionnelle, c’est cette capacité à s’adapter avec souplesse et grâce aux événements heureux et malheureux qui nous arrivent à tous. Elle te permet également de t’adapter à tes interlocuteurs de façon bienveillante et empathique. Enfin, elle est une force intérieure qui te soutient et t’apporte la persévérance tout au long de la route qui te mène à ton projet.
Ton rêve n’est pas forcément partagé par ta famille ou tes amis qui s’inquiètent pour toi, pour ton salaire, tes perspectives d’avenir ou ta santé. Tu risques donc de te sentir seule et dans la frustration si tu ne t’entoures pas pour mener à bien ce projet.
Porter tout, toute seule, sur tes épaules risque aussi de te mener au burn-out. Ton perfectionnisme pourrait être un frein à l’avancée de ton rêve si tu t’arrêtes devant les obstacles qui le rendront moins « parfaits ». Et si ce perfectionnisme t’amène à te couper du collectif auquel tu appartiens ou dans lequel tu souhaites insérer ton projet, là aussi ce pourrait être un frein à ton rêve.
Il est important que tu te écoutes tes émotions et que tu les accueilles, même les plus inconfortables. L’écoute attentive de ton cycle sera une des clés pour mieux « surfer » sur la vague de ton énergie fluctuante.
Enfin, pour communiquer ton projet et faire en sorte que les personnes y adhèrent, il te faudra être bien alignée avec tes valeurs et au clair avec ta vision. Car de cette vision et de ta capacité à la partager naîtront en toi le leadership nécessaire pour mobiliser les personnes autour de toi!
Tu peux le faire grâce à des lectures inspirantes, des exercices de développement personnel, la pratique de la pleine conscience et l’accompagnement par le coaching (c’est ce que je fais à travers mon projet à moi ;)).
Si tu veux commencer dès maintenant, je te propose de t’inscrire à mon cours gratuit « Diminuer son stress grâce à la permaculture » qui te donnera les clés pour avancer en confiance et en conscience sur ton chemin, hors des sentiers battus !
Et si tu veux aller plus loin, je serais honorée de te soutenir dans la concrétisation de ton rêve ou la recherche de ta juste place dans l’éducation.
Plus d’infos sur mes accompagnements ICI.